Urgences de santé au Burkina Faso : échanges sur le paludisme, la dengue et le cholera

25 سبتمبر 2023

11 656 675 cas, dont 539 488 cas graves et 4 243 décès. Ce sont là, les statistiques du paludisme au Burkina Faso au cours de l’année 2022. C’est ce qui est ressorti au cours d’un atelier de formation sur les urgences de santé organisé par le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique, au profit des hommes et femmes de médias du 6 au 8 septembre 2023, à Koudougou, dans la région du Centre-Ouest.

Le paludisme constitue la première cause de consultation, d’hospitalisation et de décès dans le pays. C’est une maladie parasitaire transmise par la piqure de l’anophèle qui se reproduit dans les eaux stagnantes. La dengue, quant à elle, a fait de janvier à juillet 2023, 8 355 cas suspects, 3 335 cas probables et 31 décès. Selon la répartition par région dans le pays, les régions du Centre et des Hauts Bassins ont enregistré la majeure partie des cas. La région du Centre a enregistré pour cette période 4 733 cas suspects, 2 037 cas probables donc 7 décès. Dans les Hauts Bassins 2 654 cas suspects, 1 034 probables et 21 décès ont été recensés.
Atelier de formation sur les urgences de santé organisé par le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique au profit des hommes et femmes de médias

Selon Dr Christian Bernard KOMPAORE, secrétaire permanent pour l’élimination du paludisme, le paludisme constitue la première cause de consultation, d’hospitalisation et de décès dans le pays. C’est une maladie parasitaire transmise par la piqure de l’anophèle qui se reproduit dans les eaux stagnantes.

La dengue, quant à elle, a fait de janvier à juillet 2023, 8 355 cas suspects, 3 335 cas probables et 31 décès. Selon la répartition par région dans le pays, les régions du Centre et des Hauts Bassins ont enregistré la majeure partie des cas. La région du Centre a enregistré pour cette période 4 733 cas suspects, 2 037 cas probables donc 7 décès. Dans les Hauts Bassins 2 654 cas suspects, 1 034 probables et 21 décès ont été recensés.

Selon Dr Abdoul Aziz OUEDRAODGO, médecin chef du district sanitaire de Boulmiougou, à Ouagadougou, la dengue est une maladie virale transmise à l’homme par des femelles infectées de moustiques du genre aedes. Ce moustique, dira Dr Ahmed Sidwaya OUEDRAODO, directeur de la protection et de santé des populations, ne pique pas la nuit mais essentiellement sur une période allant de 16h à une certaine heure avant la nuit.  Ses symptômes sont entre autres la forte fièvre, des céphalées intenses, la respiration rapide, des vomissements persistants, des saignements des gencives ou du nez.

Des mesures préventives et collectives sont nécessaires pour lutter contre la dengue et le paludisme

Le paludisme constitue la première cause de consultation, d’hospitalisation et de décès dans le pays. C’est une maladie parasitaire transmise par la piqure de l’anophèle qui se reproduit dans les eaux stagnantes. La dengue, quant à elle, a fait de janvier à juillet 2023, 8 355 cas suspects, 3 335 cas probables et 31 décès. Selon la répartition par région dans le pays, les régions du Centre et des Hauts Bassins ont enregistré la majeure partie des cas. La région du Centre a enregistré pour cette période 4 733 cas suspects, 2 037 cas probables donc 7 décès. Dans les Hauts Bassins 2 654 cas suspects, 1 034 probables et 21 décès ont été recensés.
Dr Abdoul Aziz OUEDRAODGO, médecin chef du district sanitaire de Boulmiougou

Pour sa part, le ministère de la santé, poursuit Dr Ahmed Sidwaya OUEDRAODO, entend lutter contre le vecteur c’est-à-dire les moustiques, non seulement à travers des actions collectives en pulvérisant ou en faisant la destruction des gites au sein des ménages, mais également à travers des actions individuelles. Invitation donc est faite à tous, de limiter la propagation de moustiques en assainissant notre environnement, en éliminant les gites larvaires c’est-à-dire les réserves d’eaux stagnantes dans des bidons, bouteilles, pneus, canaris, etc.  De façon individuelle, le ministère invite les populations à l’utilisation des moustiquaires imprégnées à longue durée d’action, des crèmes répulsives en journée surtout, des insecticides et au port de vêtements longs. 

En plus de ces mesures, pour le paludisme, à partir de l’année 2024 le Burkina Faso va aller sur la stratégie vaccinale contre cette maladie, confie Dr Christian Bernard KOMPAORE. Ce sont les enfants de moins de 5 ans qui bénéficieront de cette prévention par la vaccination. Environ 250 000 enfants seront vaccinés pour la première tranche en 2024.

Martine ROAMBA