Burkina Faso : La paix, la tolérance, le vivre ensemble… inculqués aux enfants à Ziniaré
L’association Positive a organisé le 2 mars 2024 au musée de la femme à Kolgendiéssé, un village de Ziniaré, situé à une quarantaine de kilomètres de Ouagadougou, une causerie débat intitulée retour à la source. Enfants et adultes y ont pris part. C’était l’occasion de rappeler l’importance de la cohésion sociale et du vivre ensemble. Jeux de société, contes et chants ont ponctué la rencontre.
A l’entrée du musée ce jour 2 mars 2024, à gauche étaient assises des femmes d’un certain âge, en train de tisser le coton. Chacune y allait de son savoir-faire avec dextérité. A droite, se trouvaient des convives à la cérémonie de causerie débats. Et au fond, sous le hangar, se trouvaient plus d’une centaine d’enfants, autour d’une animatrice. L’ambiance est bon enfant entre chants, contes, devinettes et jeux ludiques.
A travers ces activités, on apprend aux enfants les valeurs comme la tolérance, le pardon, le vivre ensemble, la cohésion, etc. Pour Bertine Ouédraogo, Coordonnatrice de l’association Positive, le but de cette activité est de « briser les stéréotypes basés sur les inégalités et le genre. Et aussi rappeler aux uns et aux autres, que c’est ensemble qu’il faut promouvoir la cohésion sociale et la paix durable ».
La promotion de la culture était au centre de cette journée. Et c’est dans cet ordre que les plus jeunes sont venus à l’école des plus âgés, afin de s’inspirer d’eux et d’êtres des modèles pour la société. « Cette année il s’agit de retourner aux sources, c’est-à-dire savoir d’où on vient pour pouvoir avancer », a expliqué la Coordonnatrice de l’association Positive, Bertine Ouédraogo.
Bintou Diallo, invitée d’honneur et ambassadrice du musée de la femme a apprécié cette initiative qui est basée sur l’éducation des enfants. « Tout ce que nous vivons aujourd’hui, c’est parce que quelque part nous avons manqué l’éducation qu’il nous faut », a fait savoir Bintou Diallo. Pour elle, apprendre des valeurs endogènes aux enfants « est un symbole plus fort ». « Je suis très honorée de voir aujourd’hui que les enfants viennent à la source », s’est-elle réjouie.
Selon Juliette Kongo, promotrice du musée de la femme, il est important d’accorder du temps aux enfants dont elle estime que l’éducation, de nos jours, se fait à travers les médias et les réseaux sociaux. C’est ainsi que l’enseignement du jour a été consacré à la culture et aux valeurs ancestrales.
« Forger ensemble les bases de la cohésion sociale et de la paix durable ». C’est sous ce thème que l’association Positive, sept d’existence, mènera des activités de sensibilisation au cours de l’année 2024. Cette association œuvre à l’autonomisation sociale économique de la femme au Burkina Faso.
Masbé NDENGAR de Bodo