Aviculture Tchad : « Je suis financièrement indépendant avec ce métier »

24 avril 2023

Se trouver une activité ou être intégré à la Fonction Publique après ses études, c'est le rêve de beaucoup de jeunes Tchadiens. Cependant, pour la plupart d'entre eux, la réalité est contraire à ce rêve. Toutefois, certains arrivent à se créer des activités génératrices de revenus. Rodrigue Yonoudjim est de ceux-là. Ce jeune fait de l'élevage de poulets son gagne-pain.

Informaticien, technicien en énergie solaire et ingénieur en hydraulique, Rodrigue Yonoudjim a fait le choix d'entreprendre dans l'aviculture. Après ses études supérieures en Ingénierie, ce jeune s’est associé à un autre ingénieur en Electromécanique, pour se lancer dans l’agrobusiness. Ils ont décidé de mettre leurs expériences au profit de l’aviculture. « On n’a pas besoin de travailler pour quelqu’un. Nous travaillons pour nous-mêmes. On peut employer d’autres personnes. Cela contribue à réduire le taux de chômage et à offrir des opportunités à d’autres personnes », relate Rodrigue Yonoudjim.

Se trouver une activité ou être intégré à la Fonction Publique après ses études, c'est le rêve de beaucoup de jeunes Tchadiens. Cependant, pour la plupart d'entre eux, la réalité est contraire à ce rêve. Toutefois, certains arrivent à se créer des activités génératrices de revenus. Rodrigue Yonoudjim est de ceux-là. Ce jeune fait de l'élevage de poulets son gagne-pain.
Rodrigue Yonoudjim, éleveur de poulets

Au Tchad, nombreux sont des jeunes qui finissent leurs études et se lancent dans l’entrepreneuriat. Lui, il a choisi de faire dans l'élevage de poulets. « On a commencé par l'élevage de poulets de chair avec cinq cent sujets arrivés à maturité qui ont été tous vendus », poursuit Rodrigue Yonoudjim. Il confie que chacun de ses collaborateurs a son domaine d’activités spécifique dans sa ferme à Eténa, une localité située à une trentaine de kilomètres à l'entrée Sud de N'Djamena.

« Avant de se lancer dans une activité, il faudrait d’abord s’informer et se former. Je me suis formé moi-même dans le domaine », estime Rodrigue qui a décidé ainsi de se rendre au Bénin pour approfondir sa connaissance dans son domaine d’activités. Selon cet entrepreneur passionné, son choix pour l'élevage de poulets est venu du fait qu’ailleurs le secteur reste le domaine de l’auto-emploi par excellence alors qu’au Tchad peu des gens s’y intéressent. « Je suis financièrement indépendant avec ce métier. Nous avons recruté un jeune qui travaille en plein temps dans la ferme. On emploi aussi deux à trois personnes lorsque nous avons de grands travaux. On organise des formations pratiques dans l’agrobusiness », raconte Rodrigue.

Se trouver une activité ou être intégré à la Fonction Publique après ses études, c'est le rêve de beaucoup de jeunes Tchadiens. Cependant, pour la plupart d'entre eux, la réalité est contraire à ce rêve. Toutefois, certains arrivent à se créer des activités génératrices de revenus. Rodrigue Yonoudjim est de ceux-là. Ce jeune fait de l'élevage de poulets son gagne-pain.

Au sujet de l'avenir de l’aviculture au Tchad, Rodrigue Yonoudjim estime que dans quelques années, on ne perlera plus de pétrole ni de certaines activités qui génèrent des revenus mais on parlera plutôt de l’agriculture, de l’élevage et de la maraîcher culture parce que, selon lui, ce sont des domaines porteurs et pourvoyeurs d’emplois.

Se trouver une activité ou être intégré à la Fonction Publique après ses études, c'est le rêve de beaucoup de jeunes Tchadiens. Cependant, pour la plupart d'entre eux, la réalité est contraire à ce rêve. Toutefois, certains arrivent à se créer des activités génératrices de revenus. Rodrigue Yonoudjim est de ceux-là. Ce jeune fait de l'élevage de poulets son gagne-pain.

Au Tchad, la plupart des entrepreneurs évoluent dans l'informel et ne possèdent pas la culture entrepreneuriale suffisante pour faire face aux défis qui s'imposent à eux. De ce constat, le jeune fermier estime que la jeunesse doit être sensibilisée et formée dans ce sens.

Alhadji BOUGAR MAHAMAT HASSAN